Jour 8 – Nature & Volcans
Joseph Spadone 7 septembre 2017 Islande
Dès mon réveil, j’entreprends de monter au sommet de la montagne qui encercle le camping. Comme souvent, pas de grands zigzags, on monte presque tout droit une pente bien raide. Les derniers mètres s’apparentent plus à de l’escalade. J’arrive en moins de 45 minutes sur le toit de l’île. Solitude et vertige sont au rendez-vous.
Le camping est au milieu légèrement à gauche. En bas, on peut apercevoir des infrastructures semi-temporaires pour un festival qui se tient chaque année le premier weekend d’août sur l’île.
De l’autre côté de la crête, au loin, on peut apercevoir l’Eyjafjallajökull qui n’est pas encore caché par les nuage.
Je redescends ensuite de l’autre coté de la montagne pour gagner une petit crique. Je dois pouvoir y apercevoir des Puffins (petit oiseau noir et blanc trop mimi avec un bec orange). Manque de chance, je perds le chemin et me retrouve à descendre tout droit pour trouver la crique.
Il y a plus de moutons qui occupent ces lieux que d’humains, alors ils forment leurs propres chemins. Une fois en bas, je me pose, mais pas de Puffins ce matin, seulement d’autres espèces moins sympa. Les Belges m’avaient dit en avoir vu hier après-midi, les colonies bougent sûrement.
Pour le retour, pas d’autres moyens que de repasser au-dessus de la montagne. Après deux heures d’efforts, un petit déjeuné et une douche ne font pas de mal !
Je continue ensuite la traque de mes oiseaux. Il y aurait sur l’île la plus grande population de Puffin au monde avec plus d’un million de bêtes (de tête), je ne vois pas comment je pourrais les rater.
La voiture m’aide bien. L’île fait tout de même quelques kilomètres, j’évite des heures de marche.
Petit point culture: la petite île au milieu de la photo ci-dessous est sorti de terre en quelques jours lors d’une éruption. L’érosion a depuis un peu réduit sa surface, mais il y a bien de la végétation dessus et des animaux. Elle est inhabitée et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est finalement sur les falaises du bout de l’île (à gauche de la photo) que j’arrive à voir des Puffins. Il y en a vraiment beaucoup, tous petits et mignons. Je n’ai pas zoom sur mon iPhone, pas de photo à vous montrer. Les images restent uniquement dans ma tête.
Je reviens ensuite vers la ville, pour monter sur un volcan (pas trop endormi).
Il y en a deux de bien visibles sur l’île. On voit que la pluie arrive au loin.
Je suis sur le dernier à être entré en éruption. La pierre au sommet est encore chaude, plus de 50 ans après.
Au pied du volcan, on distingue très nettement la partie « nouvelle » de l’île. En bas en rouge, le volcan; à droite, la terre ancienne; à gauche, la lave qui a empiété sur l’océan.
Il n’y avait pas eu de mort lors de cette éruption, seulement quelques maisons détruites. Ce qui n’est pas si mal quand on voit la proximité avec les habitations.
Je reprends ensuite le bateau en fin d’après-midi. La pluie arrive à ce moment-là, le timing est parfait.
Il ne me reste qu’à rouler 90 minutes pour arriver dans mon nouveau camping, à seulement 50km de Reykjavik cette fois. C’est en réalisant cela que je me rends compte que la fin du voyage approche.
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Le trajet du jour :
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