Jour 7 – Entre terre et mer
Joseph Spadone 6 septembre 2017 Islande
Je vous avais promis une photo de la cascade du camping. Mais finalement, on voit plus ma tente que la cascade.
À quelques minutes à pied du camping, se trouve une formation rocheuse naturelle de colonnes de basaltes. Ma photo est un peu nulle pour bien voir les pierres, mais en gros, ce ne sont que des pentagones. Comme si quelqu’un avait posé un beau carrelage, il y a quelques milliers d’années. Il s’agit du même type de formation qu’hier à la cascade de Skaftafell (pour ceux qui suivent).
Sur le plateau visible en fond de la photo ci-dessus, se trouve un grand lac. Le trop-plein du lac forme une belle cascade. Je marche jusqu’en haut pour bien me fatiguer dès le matin.
En bas de la photo, ma chaussure. Je suis bien au bord et je fais pas le malin en vrai.
Une fois redescendu, je reprends ma bien aimée route 1, direction Vík í Mýrdal. Il parait qu’il y a là-bas de grandes plages de sable noir et des beaux paysages.
Les plages sont effectivement magnifiques avec leurs immenses rochers perdus dans les flots. Il y a quelques temps les volcans devaient être sacrément actifs et vivre ici aurait été impossible.
On peut avoir un effet photo noir et blanc quand le ciel est couvert, mais je n’ai pas de chance il fait très beau aujourd’hui.
Il y a au bout de la place (encore) des orgues de basalte. mais ceux là sont vraiment gigantesques.
Depuis l’autre coté la vue est encore mieux, sans les touristes:
Parce que, vous l’aurez compris, les Chinois et autres cars d’Américains restent simplement au bord du basaltes (le point central). Il suffit de marcher 100m pour les semer et ceci est valable partout.
Après un peu de voiture, mon prochain stop est vraiment absurde: marcher au milieu de rien pour aller voir… une épave d’avion.
Quand je dis au milieu de rien, c’est vraiment rien. Le parking est au bord de la route, on longe ensuite les plots jaunes dans les cailloux pendant 45 minutes. Le vent de travers est épuisant. Le manque de repère rend la marche vraiment longue. Ces plots jaunes marque une route de 4km qui mène à l’épave. Elle est aujourd’hui fermée, je pense que c’est volontaire, pour limiter les visites vers l’épave. (L’histoire des car d’asiatiques et américains qui ne marchent pas plus de 100m… vous suivez ?)
Et d’un coup, apparaît l’avion tant attendu
Il s’agirait d’un avion de l’armée américaine, un Douglas DC3, qui aurait atterri là en novembre 1973 par manque de carburant. Pas de blessé, mais les militaires ont dû souffrir avant de trouver âme qui vivent ici.
En tournant le dos à la mer, j’ai une vue de premier choix sur l’un des volcans les plus célèbres au monde : Eyjafjallajökull. Vous arrivez pas à le prononcer ? Aller ! Un petit effort ! Il parait tout calme là, difficile d’imaginer que le trafic aérien mondial a été en partie paralysé à cause de lui en 2010.
Plus tard, sur ma route, encore une cascade ! Celle-ci est vraiment puissante. Large, régulière, propre. Chacune est bien particulière.
Là je me retrouve face à dilemme. Dans mon planning initial, je pensais dormir pas loin d’ici et aller demain sur l’île de Vestmannaeyjar. Mais j’ai vu qu’il y a un camping sur l’île, j’ai le temps de prendre un bateau pas trop tard, mais du coup je dois y aller avec la voiture (pour ne pas avoir à ranger toutes mes affaires éparpillées dans le coffre). Après vérifications sur place, le camping « sur le continent » n’est franchement pas le plus beau de tous. Donc direction l’île !
Le ferry coûte du coup 12€ pour moi et 35€ pour la voiture, mais au moins je serai tranquille avec tout sur moi. C’est d’ailleurs le seul endroit d’Islande où j’ai vu un tarif étudiant !
Il y a quand même une sacrée ville sur cette île !
Le camping est vraiment superbe, au cœur d’un cirque naturel, le paysage est superbe, je vous présenterai cela demain. En attendant, j’ai passé ici ma plus belle soirée depuis mon arrivée. La salle commune du camping permet de tous se retrouver tous ensemble. J’ai trouvé là une Américaine, un Allemand et trois Belges, mais ceci n’est pas le début d’une blague.
Ma story postée aujourd’hui sur Snapchat:
Le trajet du jour :
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