Jour 2 – Chaleur et piscine
Joseph Spadone 1 septembre 2017 Islande
La grisaille de la veille à Reykjavik laisse place ce matin à un grand ciel bleu. J’en profite pour visiter un peu le village dans lequel je me suis arrêté. C’est joli, mais franchement pas grand. Il y a dans les maisons sûrement autant de touristes de passage que de locaux…
Le route 1
Petit aparté avant de commencer à rouler: la route 1, ou « the ring », est la principale route du pays. Elle fait un tour complet de l’Islande en un peu plus de 1300km, partant/arrivant de/à la capitale. À de rares exceptions près autour de Reykjavik, cette route ne compte que 2×1 voie. En France, on s’insurgerait, mais avec le trafic local cela ne m’a jamais posé problème. Il y a 3 tunnels en tout dans le pays (dont un payant, le seul péage d’Islande), peu de ponts et rarement de barrières latérales. Cette route est ainsi assez économique à construire, mais très sûre à emprunter.
Revenons au planning du jour. Je pars tranquillement dans la matinée pour aller dans un coin un peu plus perdu. Après avoir roulé une petite heure au milieu de rien, rencontré mes premiers montons (cf. photo tout en haut de l’article), j’arrive sur un site où les locaux ont construit deux piscines naturellement chauffées. L’activité volcanique de la région n’est jamais très loin sous nos pieds.
Il y a pas très loin de ces deux piscines une plage abandonnée assez jolie. Je profite là des ruines abandonnées de quelques bâtisses en bois pour m’abriter un peu du vent, faire à manger et… jouer sur une balançoire !
Le sable de la plage est noir, d’autant plus lorsqu’il est mouillé. J’avais déjà vu cela hier, de loin, avec la plage entourant le caillou d’Hvítserkur, mais de plus près, c’est vraiment surprenant.
Je reprends la route après être resté une bonne heure dans l’eau chaude des deux piscines, direction Akureyri. Il s’agit de la seconde ville du pays en terme de population, avec… 20 000 habitants. Pas énorme en somme.
Je pensais dormir là, mais le camping est en centre-ville, à coté d’une route fréquentée et plutôt cher (presque 2000 isk = 16€). Je fais donc simplement une marche dans la ville, avant de rouler un peu plus et de trouver un camping isolé. Celui ci sera parfait, avec une cuisine équipée et chauffée, pour seulement 1000 isk, le prix le plus abordable imaginable en Islande.
Je suis ce soir la seule tente, quelques caravanes sont là autour. La nuit est une nouvelle fois très venteuse, mais ma tente Quechua, montée pour la première fois, tient bon !
Le trajet du jour:
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