Jour 1 – Départ et voyage vers le nord
Joseph Spadone 31 août 2017 Islande
Une petite histoire pour commencer: fin juillet, je reçois un mail de mon école, ma rentrée en 5e année est décalée du 4 au 11 septembre. Ni une ni deux, je saute sur Internet, recherche une destination à portée de porte-monnaie. J’ai alors envie du Canada ou de l’Islande. L’Islande ne nécessitant pas de passeport (espace Schengen mon amour) et les billets Easyjet étant presque offerts (225€ l’aller-retour avec un bagage de 20kg en soute), le 31 juillet, je décide de partir là-bas pour 10 jours.
…
Départ donc un mois plus tard ce 31 août à 6h00 de Bâle-Mulhouse. Cela impliquait donc un réveille à 3h20. J’arrive à Keflavik, aéroport international d’Islande à 8h00 heure locale, 10h00 heure française. L’aéroport est situé à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik que je fais via une navette.
Cette capitale n’a pas vraiment des allures de capitale. Le centre-ville est surtout constitué de maison, les rares immeubles sont ultra-récents. Elle compte 120 000 habitant intra-muros, 180 000 avec l’agglomération. Cela représente donc 60% de la population islandaise qui est en tout de 300 000.
Faire le tour de la ville à pied est sympathique. Il faut voir le bâtiment le plus moderne Harpa, qui est une salle de concert, un centre pour la culture. Un très joli bâtiment aux reflets changeants selon la lumière du jour.
Ensuite, il y a également une sculpture connue à voir, sur le front de mer, à quelques centaines de mètres de là. Le nom est assez difficile à mémoriser : Sólfarið (ce n’est que le début). Moderne et pas mal en vrai.
Je vais ensuite sur le point le plus haut de la ville, voir la cathédrale: j’ai nommé Hallgrímskirkja. Pour quelques euros, on peut monter dans le clocher pour avoir la vue qui illustre le haut de cet article. Cette vue à 360° sur la ville est magnifique, bien que le point soit bien venteux.
L’intérieur de la cathédrale est également beau à voir. Il a un orgue splendide, mais je garde la photo pour moi, elle ne rend pas aussi bien qu’en vrai.
En redescendant, je souhaite manger en ville. Je n’ai pas fait de course, je m’accorde un restaurant. Seulement, trouver quelque chose que j’aime (pas de poisson) et pas trop cher (moins de 20€) est bien difficile. Une pizza: 25€, Un restaurant au moins 40€; un hamburger-frite-boisson (il n’y a pas de McDo) 20€. Je finis par trouver un petit kebab avec un menu durum-frite-coca pour à peine 16€. Quelle bonne affaire…
À 16h00 aujourd’hui, je récupère ma voiture de location afin de commencer mon périple sur les routes islandaises. Je suis levée depuis 1h30 du matin (heure islandaise), mais il va falloir conduire 220 km avant d’arriver à mon premier camping. Petite précision pour les distances, tout est à parcourir à 90km/h max, cela prend donc plus de temps que sur une autoroute française.
Le paysage tout le long de la route est… dépaysant. Je vois surtout des champs et des moutons, mais la végétation n’est pas comme chez nous, les reliefs non plus.
Mon premier lieu de visite est un gros caillou assez photogénique, nommé Hvítserkur. Les 30 derniers kilomètres pour s’y rendre sont à parcourir sur une route non goudronnée, pleine de nids de poules. En fait, il y a plus de trous que de portions à niveau. Du coup, 30km lorsqu’on roule à 50km/h maxi… ça parait long. Je suis tétanisé à l’idée d’éclater la voiture le premier jour et très fatigué aussi.
La vue au bout valait vraiment le coup, mais pas de camping malheureusement avant la prochaine « ville » à 1h de route. De nouveau la route défoncée dans l’autre sens… arrivée au camping après 22h… Il y avait beaucoup de vent, exténué, je décide dormir dans la voiture.
Ma story postée aujourd’hui sur Snapchat:
Le trajet du jour:
PARTAGER