Un nouvel an à Sydney
Joseph Spadone 1 janvier 2016 Australie
Mythique chose à faire si on est à Sydney pour la nouvelle année, regarder le fameux feu d’artifice du nouvel an. Chaque année dans mes souvenirs, on peut voir ces images au journal de 20h parce qu’en Australie, il est déjà demain quand les Français patientent encore.
Comme 1,6 million de personnes avaient la même idée que nous, il faut se présenter très en avance pour avoir accès à un point de vue sur le centre.
Après une très courte nuit passée dans le train de retour de Melbourne, j’ai retrouvé Valentine et Didier à la gare à 7h00, il venait d’arriver eux aussi avec un train venant du nord. À 8h00, on commençait à faire la queue pour entrer sur le site voulu. Les portes ouvraient à 10h00, mais le temps de d’avance, on aura été sur place à 12h00. En arrivant toutes les meilleures places sont déjà prises, par des gens qui auront passé la nuit sur place. Il restait donc encore 12h d’attente. Toute l’après-midi, le site se rempli, on bouge petit à petit pour trouver le meilleur site possible. Il faut aussi alterner entre ombre et soleil. Les 26°C à l’ombre sont très agréables, les rayons du soleil sont eux brûlants…
À 21h, un premier feu d’artifice illumine le ciel, pas tiré depuis le pont celui-ci. On est plus dans du boom boom qu’autre chose, du bruit et la lumière, mais sans harmonie de couleurs et de rythmes.
Des images étaient également projetées sur les deux piliers du pont et surtout le compte à rebours final.
Puis à minuit le feu d’artifice tant attendu commence. 12 minutes de feu discontinu, c’est magnifique. Mais 12 minutes SEULEMENT car ça ne parait rien comparé à nos 16 heures d’attente. -Le ratio attente/amusement est plus bas sur une attraction aquatique un 15 août ensoleillé à Europapark.-
2016, c’est fatiguant
Première expérience pour la nouvelle année, rentrer à la maison. Le train spécial s’est arrêté à tous les arrêts… À 4h00 on peut enfin dormir… Jusque 9h du matin…
Un festival de musique est organisé à 300 mètres de là où on a fêté quelques heures plus tôt le passage en 2016. On est donc retourné en ville pour y assister.
Le cadre est très étonnant car les scènes sont à quelques dizaines de mètres des tours, comme une bulle dans la ville.
Je vais être maintenant et les critiquer :
- on trouve très peu de poubelles sur le site et en quelques heures les déchets s’amoncèlent sur le sol… Trop feignants pour trouver une poubelle ces Australiens.
- Aucun stand de prévention SIDA et bruit. Seuls 4 ou 5 personnes circulent sur le site avec de la crème solaire. Il fait les interpeller pour le demander de vous trouver des bouchons d’oreilles. Je crois que j’ai bien été le seul à en porter -avec les vigiles- aujourd’hui. C’est le moment de développer ici un business pour les futurs malentendants.
- EcoCup et les verres réutilisables n’existent pas ici. Les bars sur le site servent toutes leurs boissons en canettes. On retrouve toutes ces canettes sur le sol. En revanche, un stand offre $1 par canette ramenée. On en aura ramené 25 chacun pour se payer un bon repas. 5 minutes de ramassage, 100 mètres à marcher entre les stands de recyclage et celui on obtient notre salaire. En poussant le système encore plus loin, on aurait pu gagner pas mal d’argent au vu de tout ce qu’il y avait au sol.
Il est temps de dormir un peu maintenant. Encore deux jours de vacances pour récupérer un peu d’énergie et la dernière ligne droite commencera. Dans 3 semaines, retour en France.
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