J’ai dormi sur une île déserte
Joseph Spadone 22 décembre 2015 Australie
En face de Yeppoon, au loin dans l’océan, se trouvent les Great Keppel Islands. Un chapelet d’îles paradisiaques plus ou moins désertes.
On peut accéder à la plus grande de ces îles avec un bateau-navette.
Après 20 minutes en mer, on arrive sur la plage principale de l’île… sans quai pour débarquer. Début de l’aventure ! À ce moment-là, il est 11h30 et le soleil tape au maximum.
Il faut marcher 30 minutes dans la forêt pour atteindre une autre plage. De là, en nageant quelques mètres, on arrive sur un récif de corail. Armés de masque, tuba et palmes, nous sommes partis explorer les fonds marins. Pour cette première sortie, la marée était basse. On nageait donc à peine 50 cm au-dessus des coraux. J’ai trouvé cela très oppressant les premières minutes, puis on oublie vite. Pas de photos pour cette partie du voyage, je n’ai pas de Go Pro… De toute façon, ne vous attendez pas à des couleurs éclatantes, la barrière de corail est en train de mourir. On le voit d’autant plus ici, car un cyclone a violemment frappé la région en mars 2015. Pour autant, on peut toujours voir de magnifiques îlots de vie, tous différents et colorés.
Retour ensuite sur la plage principale pour trouver un peu d’ombre en attendant le soir. Il faut aussi faire le plein d’eau, heureusement, il y a un camping sur l’île avec restaurant et toilettes. C’est là qu’on aura mangé le soir même.
Le couché de soleil ici, au milieu de nul part, est sublime.
A 20h00, une fois la nuit tombé, nous avons déplié notre tente au bord de la plage. Il fait nuit bien tôt ici pour le jour le plus long de l’année.
Le soleil se lève à 4h30. Nous aussi. De toute façon, sans matelas, le sable était trop dur pour bien dormir. Au moins, au petit matin, la température au bord de l’eau est fraîche et agréable à vivre.
On est retourné voir d’autres coraux ce matin-là, à marée haute cette fois-ci. On était donc 2 mètres au-dessus de la vie marine. C’est un peu différent de les voir de plus haut. Pendant cette deuxième session d’exploration, j’aurai pu voir la maison de Nemo -le film se passe en Australie-.
Les heures suivantes, de 9h à 14h, on attendait le bateau du retour, tranquillement allongés sous un palmier. Mais cette attente fut longue, car rien de spécial pour nous occuper, fatigués d’un trop courte nuit et brûlé par le soleil -malgré plusieurs couches de crème solaire indice 50-.
Petit bonus : cette île a abrité de 1990 à 2005 une sorte de grand Club Med. L’entreprise qui s’en occupait a fait faillite il y a 10 ans, mais tous les bâtiments sont encore en place. Je n’ai pas résisté à l’envi d’aller jeter coup d’œil sur le site.
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