Jour 3 – Cascades et pluie, journée mouillée
Joseph Spadone 2 septembre 2017 Islande
Ce matin, les nuages arrivent au moment où je me lève. La météo annonce de la pluie sur mon itinéraire. Maintenant que je suis le plus au nord de mon parcours, je continue de tourner vers l’Est du pays.
Mon premier arrêt se fera au niveau d’une cascade. Après avoir roulé sur une route toujours aussi peu fréquentée, je tombe soudainement sur une horde de touristes et de bus massés sur deux parkings.
La cascade est large, puissante et vraiment impressionnante. Du côté où je suis arrivé, les barrières sont encore en construction, alors tout le monde peut aller s’assoir au bord dans des endroits bien dangereux. J’aime !
Pour le nom de ces chutes, il est bien islandais : Goðafoss. En revanche celui-ci est mémorisable !
Je reprends ensuite mon périple pour me rendre au bord du Lac Myvatn. En préparant ce voyage, j’ai tout rapidement trouvé pas mal de points d’intérêts dans cette zone. J’avais donc prévu d’y arriver tôt ce jour et de ne repartir que tard demain. J’ai bien fait, en arrivant il pleut. Mes visites se poursuivent donc entre les averses.
Je fais un premier arrêt dans le champ de lave de Dimmuborgir, avec ces multiples colonnes de roche volcanique. Le lieu est vraiment dépaysant (encore une fois). La végétation pousse un peu partout, mais les formations de lave me transportent ailleurs. Il y a plusieurs chemins pour parcourir le site. Courageux, je choisis de faire le tour du lieu sur le « challenging path », 2h annoncées, 30 minutes en réalité.
J’aurai fini mon tour sous la pluie. Direction ensuite les pseudo-cratères, à quelques kilomètres de là au bord du lac.
À première vue, il s’agit d’une série de cratères de volcans posés sur le lac, seulement ceux-ci non pas de racine. Leur formation est due à un refroidissement brutale de la lave au contact de l’eau du lac.
Le lac est d’ailleurs très peu profond et atteint au maximum 4 mètres !
Marcher au milieu de ces caractères est plutôt sympa. Là aussi, tout est aménagé pour les touristes avec de récents chemins bien tracés.
La végétation du lieu est assez spéciale. Comme partout ailleurs, il n’y a pas d’arbre, ou des tous petits. Sur les pierres volcaniques, on retrouve surtout de la mousse, une mousse très épaisse, qui ne fait que rajouter de la beauté à ces lieux.
Après quelques autres balades dans la nature au bord du lac, direction le camping.
Il n’y en a que 3 autour du lac et il est interdit de faire du camping sauvage, car la zone est une réserve naturelle. Du coup, peu d’offre et beaucoup de demande, les prix montent. J’ai payé cette nuit là 2000isk (16€) pour un camping franchement moyen par rapport aux précédents.
J’ai discuté pour la première fois avec des français. Un jeune couple de Nevers (encore plus perdu que Nevers me disent-ils) faisant également un road-trip dans le même sens que moi.
Demain, le soleil devrait faire son grand retour, j’ai hâte.
Le trajet du jour:
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